Résumé

Un client nous a demandé de lui fournir des services de rédaction et de traduction de mots-clés en seize langues : danois, néerlandais, anglais britannique, finnois, français européen, allemand, italien, japonais, norvégien, polonais, portugais brésilien, russe, espagnol européen, espagnol mexicain, suédois et turc. Ce contrat s’appliquait à des descriptions de produits électroniques grand public (comme des casques-micros, des manettes de jeu, des stations d’accueil et d’autres périphériques) et visait les adeptes de jeux vidéo et les travailleurs à distance. Le compte de mots passait de 800 à 1500 selon la langue.

Le défi

Notre client était très pressé : il ne lui restait plus beaucoup de temps avant que ces nouveaux produits soient lancés partout dans le monde. Seul un sens impeccable de l’organisation viendrait à bout de ce travail complexe et truffé de défis logistiques, et ce, dans les temps impartis. D’abord, il y avait un grand nombre de langues cibles. Si des corrections ou des changements devenaient nécessaires après le lancement du projet, la gestionnaire de projet devrait les communiquer séparément à seize équipes différentes. Voilà pourquoi elle devait préparer très soigneusement le matériel source, veiller à ce que les instructions fournies soient absolument claires et diviser le travail en plusieurs étapes.

La gestionnaire a ensuite demandé l’aide de notre responsable des fournisseurs pour constituer une équipe internationale de traductrices et de traducteurs qui connaissaient les produits en question et étaient des locuteurs natifs des langues cibles. La recherche par mot-clé, c’est une affaire délicate, car chaque langue apporte un innombrable contingent de variantes régionales.  Mexicains et Espagnols peuvent bien parler la même langue, mais le vocabulaire de chacun portent ses propres couleurs culturelles, d’autant plus quand on parle de recherche en ligne.  Dans cette foulée, l’anglais britannique représente pour nous une « langue » en soi. Le même flux de travaux de traduction s’y applique, même si assez souvent, le travail peut consister en une adaptation de l’anglais américain à l’anglais britannique s’apparentant à un projet d’édition. 

L’exécution

Première étape à franchir : établir la liste des mots-clés, puis la traduire, en se fondant sur les termes déjà marqués par la gestionnaire de projet dans le texte source anglais  et en validant chaque entrée à l’aide d’un outil de référencement tenant compte du public cible. 

Deuxième étape : la gestionnaire de projet crée une base terminologique contenant les termes traduits et validés. Cette base terminologique s’intègre à nos outils infonuagiques de traduction assistée par ordinateur (TAO). Ainsi, nos traductrices et traducteurs disposent immédiatement des bons mots-clés.

À partir de là, l’équipe a suivi un processus certifié ISO 17100.  Après la traduction par un langagier, un deuxième relecteur indépendant a révisé et relu chaque description de produit optimisée. Enfin, la gestionnaire a lancé un dernier contrôle automatisé de la qualité en vue de vérifier l’exactitude et la récurrence des mots-clés utilisés.

Les résultats

Notre équipe a livré à temps les descriptions de produits multilingues optimisées. Notre client a pu respecter la date de tombée. Mais ce projet n’était pas seulement ponctuel. Il représentait surtout un investissement pour le client. En effet, les bases terminologiques et les mémoires de traduction réduiront les coûts et les temps d’exécution d’autres projets. En outre, les efforts déployés par notre responsable des fournisseurs, quand est venu le temps de mobiliser les meilleurs talents pour ce projet, s’avéreront payants au moment de traduire d’autres mots-clés et du contenu supplémentaire. Le client était satisfait du résultat, et nous continuons à lui fournir des services linguistiques.