Pour exceller en traduction, il faut des langagiers passionnés et de bons outils permettant de créer de la qualité à grande échelle. Aujourd’hui, nous vous présentons Olivier Coulange, l’une des personnes exceptionnelles au cœur de nos activités.
Le 25 mai 2022 marque le douzième anniversaire de service d’Olivier au sein de l’équipe Scriptis. Merci, Olivier! Ton expérience et tes compétences se reflètent partout dans les impeccables traductions en français que nous offrons à nos clients.
Tes notes biographiques sur le site Web nous révèlent que tu serais devenu traducteur après avoir exploré d’autres champs d’intérêt. La foresterie et l’enseignement, vraiment?
Eh oui! J’ai d’abord étudié la foresterie pendant deux ans, mais un premier stage m’a convaincu que ce n’était pas ce que je voulais faire à long terme. J’ai alors décidé de me réorienter dans un tout autre domaine : les études anglaises… où j’ai vite compris que c’est le volet traduction qui m’intéressait le plus. Or, à cette époque (nous sommes au tournant de l’an 2000), le marché de la traduction bat de l’aile en France. En fait, les diplômés de mon programme se tournent généralement vers l’enseignement de l’anglais ou changent de branche. Voilà pourquoi je me suis lancé dans l’enseignement de l’anglais, toujours en France. Une fois installé au Québec, j’ai continué à enseigner pendant quelques années. Sauf que l’enseignement, c’est une vocation… et pas la mienne!
Pourquoi avoir choisi la traduction?
J’aime traduire. C’est un acte intellectuel à la fois stimulant et valorisant. Ce n’est qu’après un certain temps au Québec que j’ai réalisé que je pouvais en faire un gagne-pain.
Donc, tu es originaire de la France? De quelle région?
Tout à fait. Je viens du sud-est de l’Ardèche. C’est une région rurale; la seule de l’Hexagone où les trains de passagers ne se rendent pas (au Québec, on dirait que les oiseaux virent de bord!). Mais, blague à part, c’est un endroit magnifique qui rappelle un peu la Provence. Les étés y sont chauds et secs, et les hivers, très venteux. Pour les amateurs de vin, c’est la région méridionale des côtes-du-rhône.
Quand et comment es-tu arrivé au Québec?
Lorsque j’étais enseignant, en France, j’ai mis de l’argent de côté pour voyager. Je suis venu visiter un ami au Québec, puis j’ai poursuivi ma route vers les États-Unis et le Mexique pendant quelques mois. À mon retour au Québec, j’ai rencontré celle qui allait devenir mon épouse, alors il n’était plus question de repartir!
On dit que tu es un lecteur avide. De tous les romans dont l’histoire se passe au Québec, quel est ton préféré?
Je dirais Mort-Terrain, de Biz. Ce n’est pas très long, et c’est divertissant. L’histoire se passe dans le nord de la province et pourrait facilement devenir un scénario de film.
Dans ton métier, que préfères-tu : la traduction ou la révision?
J’aime bien faire les deux. L’exercice n’est pas le même, et c’est bon de changer de perspective de temps à autre. La révision, c’est parfois plus stressant, parce que c’est l’une des dernières étapes avant la remise au client. Mais ça demeure une belle occasion d’échanger avec le traducteur et de découvrir toute sa créativité et son talent rédactionnel. C’est un peu ce que j’aimais de l’enseignement : c’est un excellent moyen d’apprendre au contact du travail des autres.
Quels types de textes es-tu appelé à traduire ou à réviser chez Scriptis?
Mon équipe fait surtout de la traduction administrative et technique. Les sujets sont très variés. Il peut s’agir de la politique de confidentialité d’une entreprise, du guide d’utilisation d’un rameur ou d’une formation en ligne sur la sécurité au travail. Ma profession me permet de découvrir des choses dont je n’aurais probablement jamais entendu parler autrement.
Quelle est ta saison préférée? Pourquoi?
Ça en surprendra certains, mais je crois que c’est l’hiver. Je m’habitue au froid des hivers canadiens et j’aime vraiment jouer dans la neige et faire du ski de fond, dans les parcs ou en ville. Ça ne m’empêche pas d’être bien heureux lorsque les journées rallongent et que le beau temps revient!
Merci pour ces douze années, Olivier!