Étude de cas : La traduction d’applications mobiles et de sites web fait augmenter les ventes à l’étranger de 30 %

Résumé

Notre client développe des applications mobiles visant à augmenter l’efficacité des points d’accès sans fil. Son application en anglais a connu une certain succès sur les marchés étrangers, de sorte que, pour augmenter les ventes, il a décidé de faire traduire son application et son site web en 8 langues : arabe, allemand, chinois, espagnol, français, portugais, russe et turc. Après avoir évalué plusieurs cabinets, il a choisi Scriptis en raison de son expertise reconnue en traduction dans le domaine de l’informatique.

Le défi

Un défi particulier se présente quand il faut localiser des applications conçues pour les appareils Android et iOS : le texte à traduire se trouve dans le code. Les logiciels standard de traduction (ou outils de TAO) permettent d’importer certains fichiers et d’en présenter le contenu clairement dans l’environnement de travail du traducteur.

Dans d’autres cas, cependant, le traducteur doit repérer le contenu à traduire parmi le code du logiciel. Certains spécialistes en localisation se contentent de cette situation. Ils s’attendent à ce que l’équipe de traduction évite de corrompre les fichiers en sachant distinguer le code du texte. Mais cette « pratique non exemplaire » augmente considérablement le risque de nuire au bon fonctionnement du produit. Il est vrai que, dans certains cas, le traducteur doit absolument voir une partie du code pour savoir dans quel contexte se situe le texte à traduire.

L’exécution

Traduire le texte, préserver le code

Les ressources de l’application de notre client étaient stockées au format de fichier JSON. À l’importation, nous avons utilisé des expressions régulières pour extraire le texte. Bien que les fichiers JSON suivent tous un modèle de données similaire, il fallait connaître des détails précis pour savoir quelles chaînes de caractères devaient être traduites et ce qui devait rester intact.

Afin de rendre tout à fait clairs le texte à traduire et son contexte, nous avons fourni aux traducteurs des indications comme celles qui sont illustrées ci-dessous. Puis, à l’étape d’assurance qualité, nous avons rigoureusement vérifié les portions de code non protégées en vue de garantir que les traducteurs ne les avaient pas accidentellement corrompues.

En plus de nous prémunir contre les modifications du code, nous devions nous assurer que nos traducteurs n’introduisaient pas d’erreurs invisibles lors de l’édition de texte, notamment en utilisant ce que l’on considère à tort comme le meilleur outil pour la tâche, le Bloc-notes de Windows. Bien que le Bloc-notes n’ajoute pas de balises de mise en forme comme le fait le logiciel Word de Microsoft, il enregistre les fichiers Unicode UTF-8 au format UTF-8 avec BOM (indicateur d’ordre des octets). Ces marques sont invisibles pour la plupart des éditeurs de texte et sont utilisées par d’anciennes applications pour indiquer que le codage des caractères est en UTF-8, mais elles entraînent des bogues dans de nombreuses applications modernes. Nous nous assurons que notre équipe utilise des éditeurs de texte respectueux du code, comme Sublime Text.

Traduction et localisation du site web

Pour créer le site multilingue, nous avons recommandé au client d’enregistrer les sites traduits dans des sous-répertoires (par exemple, www.client.com/fr/) de façon à ce que les pages multilingues héritent de l’autorité de domaine du site principal

Nous avons recommandé au client de ne pas utiliser de drapeaux comme symboles de langue dans le menu, car ils peuvent restreindre le nombre de visiteurs naviguant sur le site web. Par exemple, « Arabe » doit être écrit en arabe et ne pas être remplacé par un drapeau de l’Égypte ou de l’Arabie saoudite. Nous l’avons également conseillé en matière de référencement naturel international pour nous assurer que les clients potentiels faisant leur recherche à partir de leur pays d’origine trouveraient les nouveaux sites qui avaient été préparés pour eux.

Des essais et encore des essais

Les projets complexes nécessitent des mises à l’essai afin de s’assurer que tout fonctionne à merveille pour l’utilisateur en langue étrangère. Avec certaines langues comme le chinois et l’arabe, l’intégrité des chaînes traduites n’est apparente qu’au moment où vous utilisez l’application. Dans une application en arabe, le code se lit de gauche à droite, mais le texte lui-même se lit de droite à gauche. Même si les chaînes paraissent désordonnées, elles peuvent très bien fonctionner. Vous ne saurez jamais à moins d’essayer.

La révision linguistique fait également partie du processus de mise à l’essai, car c’est la dernière occasion de confirmer que l’application répond aux attentes et aux préférences des utilisateurs locaux. Ken Farrall, notre gestionnaire de projets de localisation, a travaillé en étroite collaboration avec le client pour que la relecture du logiciel et du site web se fasse dans les régions ciblées en vue de détecter tout problème avant la mise en ligne.

Les résultats

Une communication continue entre notre spécialiste en localisation et l’équipe de développement du client : voilà la recette gagnante de ce projet de traduction d’une application mobile et d’un site web. Nous avons détecté et résolu les problèmes en temps réel par l’intermédiaire de notre canal Slack dédié au projet.

Dans les trois mois qui ont suivi le lancement officiel, notre client a constaté une augmentation moyenne de 30 % de ses ventes dans les huit nouveaux marchés étrangers. Nous sommes fiers de notre travail sur ce projet et ravis de voir l’impressionnant rendement de cet investissement en localisation.