Avant la pandémie, le commerce électronique avait déjà le vent dans les voiles. Depuis, le secteur a pris son envol. Une étude menée par Common Sense Advisory révèle que « malgré la mondialisation et l’utilisation croissante de l’anglais comme langue internationale (…) en 2020, les consommateurs préfèrent toujours lire du contenu dans leur propre langue. » Si les marchés nord-américains sont principalement trilingues (français, anglais et espagnol), l’Europe et l’Asie présentent des portraits linguistiques encore plus complexes. D’où l’importance primordiale de la traduction pour le commerce électronique.
Une autre étude réalisée par Stripe, un fournisseur de solutions de traitement des paiements, explique pourquoi neuf ventes sur dix sont abandonnées à la page de paiement. En analysant des sites web européens de commerce électronique, les responsables de l’étude ont relevé trois erreurs fondamentales. Quelle était l’erreur la plus courante? La page de paiement n’était tout simplement pas traduite dans la langue de l’utilisateur. En effet, l’expérience d’achat peut être très personnelle. Si le client doit tenter de déchiffrer une langue qu’il ne comprend pas, il risque de laisser tomber le produit.
Sur des plateformes comme Marketplace d’Amazon, la traduction permet aux vendeurs de se démarquer et d’augmenter leurs ventes en gagnant la confiance des acheteurs. Avoir des descriptions de produit exactes, attrayantes et optimisées avec du contenu A+ convaincant se traduit par plus de ventes et moins de retours.
La chaîne canadienne de commerce de détail La Baie d’Hudson exige une traduction anglais-français des fournisseurs désireux de vendre leurs produits sur sa place de marché électronique (« Le Marché La Baie »). Pour la traduction vers le français, ces fournisseurs sont dirigés vers Scriptis, le principal partenaire de traduction de La Baie.
Vous comprenez pourquoi la traduction pour le commerce électronique est incontournable? Maintenant, pourquoi faire faire le travail par un cabinet de services de traduction professionnelle?
En commerce électronique, les traducteurs font face aux mêmes défis que les rédacteurs du contenu source. Ils doivent trouver les bons mots-clés pour capter l’intérêt des clients. Une description réussie explique comment le produit vient combler un besoin précis, le tout énoncé de façon limpide et alléchante.
Les traducteurs doivent donc connaître à la fois la langue et le marché cibles. À noter : les langues internationales comme le français, l’anglais et l’espagnol présentent toutes des différences régionales. Par exemple, si l’on cherche des « flâneurs » sur le site parisien des Galeries Lafayette, on verra s’afficher des sacs à main et des chaussures sport. Par contre, la même recherche sur le site canadien de la Compagnie de la Baie d’Hudson donnera des chaussures basses sans attaches. Il ne s’agit que d’un simple exemple, mais chaque détail compte dans l’univers de la mode. Les traducteurs traduisent généralement vers leur langue maternelle, comme ils baignent dans leur culture.
De plus, afin d’uniformiser le style et les termes employés dans les projets d’envergure, les cabinets professionnels utilisent des outils comme des bases terminologiques et des guides de style propres à chaque client. Durant la traduction, les traducteurs voient ainsi les termes à respecter pour telle ou telle marque. Ils exploitent également des mémoires de traduction. Ces bases de données s’enrichissent au fil des projets et permettent de récupérer le contenu traduit sur diverses plateformes, notamment les sites web, le marketing par courriel, les applications mobiles et les publicités. Enfin, des outils automatisés d’assurance qualité détectent les erreurs et assurent l’exactitude des chiffres et des symboles.
Même s’il est possible d’« entraîner » pour certains clients les systèmes de traduction automatique fondés sur l’intelligence artificielle, les descriptions de produit et le contenu relatif au service à la clientèle nécessitent une intervention humaine. Un traducteur, locuteur natif de la langue cible, doit réviser la traduction automatique, le cas échéant. En revanche, certains contenus comme les avis des utilisateurs se prêtent bien à la traduction automatique brute, les attentes de qualité étant moins élevées et l’option, moins coûteuse. Un bon partenaire saura vous conseiller sur l’utilisation judicieuse de la traduction professionnelle et de la traduction automatique.
En commerce électronique, les besoins de traduction ne cessent jamais. Nous traitons des volumes variables avec une grande rapidité d’exécution grâce à un large éventail d’outils techniques. L’équipe de traduction forme un maillon indissociable de la chaîne de création de contenu du client. La coordination avec ce dernier s’avère essentielle pour atténuer ou éliminer tout point de friction dans le processus.
Outre les descriptions de produit à traduire, les clients ont besoin de localiser diverses plateformes numériques, comme des applications mobiles. Un cabinet de traduction offre des services personnalisés d’ingénierie de la localisation, qu’il s’agisse d’applications mobiles, de sites web ou de logiciels créés sur toute plateforme, peu importe le format. Cela s’applique aussi aux vidéos de démonstration pour le sous-titrage ou la narration multilingue.
La traduction pour le commerce électronique exige un savant mélange de connaissance de la culture cible, d’intuition linguistique et d’aptitudes techniques, le tout déployé à la vitesse de l’éclair. Grâce à l’automatisation, la traduction dans ce domaine devient rapidement rentable à grande échelle. Toutefois, c’est toujours l’humain derrière la machine qui fait en sorte que la magie opère. En confiant vos traductions à des professionnels, vous vous assurez d’obtenir un résultat convaincant qui séduira votre clientèle. Un cabinet expert en commerce électronique saura vous conseiller sur les stratégies de traduction humaine et automatique afin de vous aider à optimiser vos dépenses de traduction et à faire croître vos ventes mondiales.